Sommaire des chroniques 2024 :

Quel Avenir ?

Voici que s’est ouvert devant nous l’Année 2024 avec des festivités parfois fascinantes. Et, il est vrai nous en avons été éblouis et enchantés. - Puis tout retombe comme une pluie d’étoiles étincelantes qui s’efface dans la nuit sombre. Chacun retourne à son quotidien avec son travail, ses soucis, sa déprime souvent. Face à l’avenir incertain, nous ne faisons plus de projets, nous frémissons à l’écoute des bruits de guerres, de la misère et des catastrophes naturelles. – Que pouvons-nous faire ?

Beaucoup se tournent alors vers les voyants, devins, astrologues ; tous ceux qui prétendent détenir les clés de l’avenir. Y compris l’horoscope de votre revue, du journal, ce qui n’est pas un jeu mais peut exercer des influences toujours malsaines, même inconsciemment. – Permettez-moi de vous dire que ce ne sont pas les bonnes solutions ! (Actes 16 v16) Concéder à l’astrologie de quelconques pouvoirs est assimilé à de l’idolâtrie (Deut 17 v3 ; et 18 v10à 12).     

- Quelques vécus à l’appui :

Partie en déplacement avec mon mari, j’appris à connaître une très gentille personne, célibataire qui avait cinq enfants, d’ailleurs très bien élevés. En toute confiance elle me fit part que dans sa jeunesse, au contact d’une voyante, celle-ci lui prédit qu’elle aurait 5 enfants mais qu’elle ne se marierait pas. Sans doute jolie jeune fille, elle se moqua : « mais si, bien sûr que je me marierai ! » Cependant la prédiction se révéla malheureusement vraie dans sa totalité.

Autre cas : une femme de caractère, professeure dans une école, de même, s’était laissé dire qu’elle se marierait mais n’aurait pas d’enfants et serait promue au cours de sa carrière à une frontière du pays. Pronostic s’étant, malheureusement réalisé. Son mariage n’était pas vraiment un mariage d’amour et son mari se révéla stérile.

Il y aurait certainement beaucoup d’autres exemples à citer, y compris aussi des paroles en l’air qui ne se sont jamais réalisées. « Oui ! mais certaines prédictions se sont accomplies comme précitées», me direz-vous. - Est-ce pour autant une bonne chose ? Sommes-nous soumis à une destinée fixée par un destin irrévocable ?

Non, c’est une aliénation !  Une aliénation de notre vie, de notre volonté pour notre avenir et surtout de la Volonté de Dieu qui ne désire que le meilleur pour nous. C’est se soumettre aux visions de personnes qui sont animées par un esprit mauvais ; et même si elles font allusion à Dieu et que certaines prédictions sont flatteuses ou positives, l’inspiration est de mauvaise source.

Lors d’une excursion de classe, en voyageant dans l’autobus, une camarade faisait sa petite tournée dans notre groupe et lisait dans les lignes de la main de chacune de nous. – De même, je me prêtais au jeu : elle me prédit « une vie glorieuse mais courte ». Cela d’ailleurs ne me dérangeait pas du tout et par la suite je n’y pensais même plus. Mais il est vrai que cela allait plutôt dans ce sens : Bonne élève dans l’art que je pratiquais et de santé fragile. -Mais, quand j’eus appris, en lisant ma Bible, que ce genre de pratique était contesté et même interdit par la Parole de Dieu, je me souvins de cette prédiction et la refusa : « Je ne veux ni de la vie glorieuse, ni de la vie courte ». En prière je donnais ma vie à Dieu et lui demandais de la diriger, Lui Seul sachant ce qu’il y a de mieux pour moi. -  J’eus une vie de famille heureuse, servant le Seigneur dans le cadre de son église et je suis aujourd’hui octogénaire.

Donner sa vie à Dieu ne se termine jamais «Mal »   

 C’est aux instructions et aux messages du Seigneur (la Bible) qu’il faut revenir. » (Es. 8 v20)

Angoisses des Jeunes d’aujourd’hui

Chers jeunes, il est vrai que j’ai 86 ans et que je suis une grand-mère. Mais je me tiens très au courant des actualités et je ressens ce que vous vivez. J’ai été jeune aussi, j’ai vécu l’époque de la guerre et j’ai conscience que notre époque s’amplifie d’autres menaces encore. Car aux guerres s’ajoutent les attentats, les désordres climatiques, la mondialisation, l’expansion des drogues, la recrudescence des maladies et épidémies, les agressions, et j’en passe, mais :« Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour l’Eternité » (Hébreux 13 v8).

Ne restez donc pas pétrifiés sur place. Chacun de nous a une mission bien précise et irremplaçable. Le monde a besoin de vous. Et le Dieu Tout Puissant veut vous employer comme instruments pour vous aider les uns les autres. Et vous avez tous des dons. Ce qui peut être une catastrophe mondiale pour les uns, peut-être pour un chrétien une opportunité exceptionnelle pour son avenir, tracer sa voie et servir Jésus-Christ. Exemple : Joseph jeté au fond d’un puit, ensuite vendu comme esclave en Egypte, puis intendant et faussement accusé fit de longues années de prison, pour finalement devenir le Puissant gouverneur de l’Egypte qui sauva son propre peuple avec l’Egypte d’une redoutable famine. Durant tout ce temps, il mettait toujours sa Confiance en Dieu. « Ne crains rien » (Es 41 v10)

Autre exemple : L’apôtre Paul, jeune-homme d’illustre famille, fils de pharisien et romain de naissance, était persécuteur fanatique des chrétiens les assimilant à une secte et croyant plaire à Dieu. Quand Jésus-Christ se révéla à lui lors d’une chute de cheval suivie de cécité et de quelques épreuves en surcroît ; le Seigneur guérit ses yeux et il devint le plus ardent et le plus missionnaire des apôtres du N.T.

Vécu : en tant que jeune fille j’ai vécu un moment dans une situation désespérée : isolée, entravée dans mes études musicales par la maladie, dépressive, sans avenir ni espérance, j’appris à connaître Dieu par Sa Parole, la Bible, et accepta de le suivre, quoiqu’il me demande. « J’ai des projets de bonheur pour vous et un avenir à espérer » (Jérémie 29 v11) Je confiais totalement ma vie à Dieu. Vint alors une guérison miraculeuse, je repris mes études, trouva une issue professionnelle, me maria et servi le Seigneur avec mon mari. 

Si vous avez décidé de faire votre vie avec Jésus et collaborer à son œuvre de salut dans ce monde, vous pouvez compter sur sa Parole qui est celle de Dieu : « Si tu gardes ma Parole, Je (le Seigneur) te garderai aussi à l’heure de l’Epreuve qui va venir sur le monde entier ». (Apoc3 v10) Le danger existe toujours plus ou moins, que vous soyez placardés chez vous où que vous soyez sur un champ de bataille ; mais, face au danger, sachez que vous n’êtes pas seuls. -Chers jeunes, ne vous repliez pas sur vous, n’ayez pas peur de l’avenir et foncez dans la voie qui vous sera ouverte. Face au danger appelez à votre secours ce Père qui vous aime.

Si vous n’avez pas encore expérimenté dans votre vie la réalité de Dieu ; et par la suite son incarnation en Jésus-Christ, sachez qu’IL vous aime et qu’il vous cherche : « Je frappe à la porte, celui qui m’ouvre, je mangerai avec lui et lui avec Moi. »            (Apocalypse 4 v20)

Je (Jésus)suis le pain de Vie (Jean 6 v35).

Quelle espérance pour les jeunes ?

Vous, jeunes chrétiens, comprenez vraiment les temps que nous vivons, même si cela vous déprime parfois … mais vous n’en parlez pas.                                                                                                 Nous aussi, plus âgés et même très âgés, comprenons aussi parfaitement cette période, à moins de vivre dans le déni… et n’en parlons pas. -                                     Quelle Espérance ? …Parlons-en !

Ne laissez pas votre inquiétude de l’avenir empiéter sur votre Foi. Le Seigneur a des projets pour chacun de vous dans Son Amour et Sa Protection à votre égard dans ces temps difficiles.  Dans l’évangile de Matthieu 24, on nous parle de guerres et bruits de guerre. - Nous vivons indéniablement une époque de turbulences et d’angoisse, mais aussi une époque de dénouement et d’Espérance. -Presque 80 ans de Paix relative en Europe, dont les 30 glorieuses, que nous n’avons sans doute pas su suffisamment apprécier, nous ont ramollis et affaiblis, certains même étant en quête de libertés sans limites.

- Je ne vous promets donc pas des jours radieux, de richesse et de luxe. Car la vraie Joie, seul Dieu peut nous la donner en cette période dérèglée. Cependant dans le désordre de notre monde, vous pouvez y apporter quelque chose de « Bon » ; qui que vous soyez. - On a besoin de cerveaux dans notre pays ; il paraît d’ailleurs que 20% seulement de notre cerveau est utilisé. Ayez donc bon courage. Ce n’est pas le moment de craquer !

Je le répète : « Ce n‘est pas le moment de craquer !» - Vous ne vous sentez pas capable, trop faible, trop petit, trop indigne ? Dieu a souvent  choisi des gens « impossibles » : trop jeunes (Gédéon, David), trop vieux (Moïse), trop mauvais (Saul de Tarse, persécuteur des chrétiens) ; et d’autres encore. Mais  «C’est  Sa Puissance qui s’accomplira dans votre faiblesse !»  (2Cor 12 v9) - Chacun de vous a une mission de la part du Seigneur, quelque soient vos études ou votre métier ou votre « petit boulot » : c’est la collaboration à l’œuvre de Jésus-Christ et votre Foi en Lui qui valorisera votre travail. Priez courtement avant chaque devoir, chaque examen, chaque entrevue, chaque épreuve. -Car « Sans Moi (Jésus) vous ne pouvez rien faire » (Jean 15 v5)

« Les adolescents se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes chancellent ; mais ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leurs forces. Ils prennent leur vol comme les aigles, ils courent et ne se lassent point, Ils marchent et ne se fatiguent point. »  (Es. 40 v31)

« Va, avec la force que tu as… ! » (Juges 6 v14-15-16)

Sauvés ! Nous sommes sauvés !

Un patron d’entreprise rentre un jour chez lui et s’affalant dans son fauteuil pousse cette exclamation exaltée « Sauvés ! nous sommes sauvés ! »

Son entreprise avait été amenée à la faillite par une machine défectueuse ayant anéantie toute sa production réservée à la vente de l’année.  La liquidation de ses biens était imminente ; pourtant ils étaient chrétiens et priaient. Pourquoi Dieu permettait il cela ?

Face à cette exclamation complètement hors sujet, la famille observe le père, inquiète : « Perdrait-il la raison ? Un malheur s’ajoutant à tous les autres ? » - On en vint aux explications.

Il avait rencontré un ami, d’ailleurs plutôt lointain. Celui-ci connaissait l’honnêteté rigoureuse de ce patron qui lui fit part de sa situation tragique. Peu de temps après cet homme le fit venir chez lui et lui proposa un prêt financier approprié à ses besoins, c’est-à-dire très important. Et cela sans demander aucune hypothèque ou garantie. Miracle de dernière minute !  

Le Seigneur avait exaucé nos prières à la toute dernière minute pour ainsi éprouver notre Foi. Car ce patron c’était …mon père !

Par après la remontée fut néanmoins rude : refaire les stocks, relancer la vente, travailler très dur, économiser sur tout, rembourser les dettes. Lentement le navire se redresse et reprend sa marche…Sauvés !

L’entreprise devint florissante. Elle existe encore aujourd’hui.

Nous sommes peut-être aussi conscients que de lourds nuages noirs et menaçants planent sur notre vie personnelle, nos familles et même le monde. Il y a pourtant un Ami lointain qui nous observe et qui veut faire pour nous des miracles en réponse à notre foi : Jésus-Christ                                                                            

« Persévérez dans la prière ! » (Rom 12 v12)

Prière avec imposition des mains

« Puis ayant appelé ses douze disciples, il (Jésus) leur donna le pouvoir de chasser les esprits mauvais et de guérir toute maladie et toute infirmité ». (Matt 10 v1)

Au début de ma conversion j’ai bénéficié d’une prière avec imposition des mains par un évangéliste de passage et je connaissais bien cette pratique pour en avoir lu dans la Bible les multiples applications. Pour ma part, à l’époque, je ne me sentais nullement concernée à en faire usage.

J’étais déjà jeune maman que j’ai du subir une petite intervention chirurgicale. Ma voisine de chambre était une femme insomniaque et tourmentée. J’avoue que j’avais du mal à supporter, le soir, ses interminables confidences. Je témoignais néanmoins de l’amour de Dieu, de sa puissance etc…

Un soir elle me raconta les prédictions (plutôt négatives) qu’une voyante lui avait faites sur sa vie : choses qui s’étaient déjà accomplies, d’autres … pas encore ! - Avec un soupir elle s’exclama : « Ah j’y penserai toute ma vie !» Je compris alors que cette femme était sous l’influence de cette voyante. Que pouvais-je faire sinon prier pour elle ? Je m’apprêtais donc à dormir, quand je me sentie interpellée en moi-même : « Tu vas donc laisser cette pauvre femme en proie à ses angoisses tandis que toi, tu vas faire un « bon dodo » ? Va, impose-lui les mains et prie avec elle. »

C’était un pas difficile à faire. Mais c’était encore plus difficile de dire « Non ! » au Seigneur.

Je me levais donc en lui disant « Et bien non ! vous n’y penserez pas toute votre vie ». Et, avec son accord, je posais mes mains sur elle tout en ayant conscience que mes mains étaient indignes et ne pouvaient rien faire du tout. Je demandais donc au Seigneur de les remplacer par ses mains à Lui, et je priais alors pour que cette femme soit délivrée de toutes ces malédictions et qu’elles n’aient plus aucun impact sur elle. Elle s’endormit !

Un peu vexée (dans ma naïveté) je regagnais mon lit quand elle s’éveilla un court instant et dit : « Ah, que je me sens bien ! » et elle s’endormit profondément.

« La Délivrance de Dieu était là ! »

Qui que vous soyez, disciple du Seigneur, et où que vous soyez, n’hésitez pas, quand le Seigneur vous y pousse, de prier pour ceux qui souffrent. Le lendemain, en la quittant, elle était radieuse. La suite appartient à Dieu ! « Priez les uns pour les autres afin que vous soyez guéris ». ( Jacques 5 v16 )

Une Parole, Un Regard !

Ne vous êtes-vous jamais posé la question : comment vous pourriez quelque peu entraver le mal ici-bas ?

Une petite histoire de Noël qui date, il est vrai, d’environ un demi-siècle, mais dont on peut tirer un enseignement : un soir de Noël, un jeune homme à la mine sombre, errait dans la ville et entra finalement dans une église où avait lieu un culte. Une vieille petite dame à côté de lui l’observait. « Tu es seul ce soir mon petit ? … moi aussi. Si tu veux, je t’invite à dîner chez moi et à fêter Noël ensemble ». Sans trop savoir pourquoi, le jeune suivi la femme. Il avait prévu ce soir -là un « mauvais coup » qui fut ainsi éradiqué par un geste du cœur d’une vieille femme.

Bien sûr à notre époque actuelle, où les coups de couteaux ne sont pas rares, il serait dangereux de suivre cet exemple à la lettre. Mais proposer à une personne déstabilisée, qu’elle soit à la rue ou l’un(e) de vos ami(e)s, à prendre quelque part un petit plat ou un café pour la réconforter, l’écouter et avoir l’occasion de l’encourager par des paroles positives, un témoignage chrétien, voire lui offrir un Evangile, peut limiter beaucoup de mal.  On peut empêcher ainsi des gestes fatals et même aider cette personne à reprendre sa vie en main et à s’orienter vers un avenir plus serein.

Un autre exemple, très différent :  prenant un jour le tramway en ville pour rentrer, comme nous avions du monde le soir, j’avais acheté un dessert. -Le tramway était bondé. A deux mètres de moi se trouvait un jeune inconnu qui me fixait avec un regard chargé d’une haine impressionnante. Je compris le message : « Sale bourgeoise, avec ton petit carton de pâtisserie ! » : Sidérée, je priais intérieurement « Mon Dieu, que dois-je faire ? »

La réponse ne fut pas moins surprenante : « Beaucoup l’aimer !» Je soutenais donc son regard tandis que, instantanément, montait en moi l’Amour de Dieu avec une intensité extraordinaire. Cette situation dura quelques minutes ; puis son regard s’adoucit et enfin se détourna de moi. La prochaine station d’arrêt nous sépara. - Encore très impressionnée je racontais mon expérience à une chrétienne de mon église « mais à quoi cela a servi, je n’ai pas même pu lui parler ? » elle me répondit : « Il a peut-être simplement appris à connaître que l’Amour de Dieu », ça existe.    

Un dernier témoignage : transportée à l’hôpital dans un état sans espoir, je restais souriante dans mes moments de lucidités, témoignant de l’Amour de Dieu comme je pouvais, sans doute plus ou moins maladroitement. Et durant mon séjour, voyant tout le dévouement du personnel soignant pour me tirer d’affaire, je m’efforçais autant que possible à leur éviter des efforts et du stress avec ma participation. Au moment du départ je les remerciais chaleureusement. A ma grande surprise les infirmières alignées près de mon brancard, m’ont répondu « Nous aussi, vous remercions de ce que vous nous avez apporté ». - Qu’avais-je apporté ? Rien que ma maladie. – Mais au travers de ce « mal » Dieu avait fait passer un message.

A l’apôtre Paul, grincheux, à cause d’un mal dont il voulait être guéri, le Seigneur lui répondit :

« Ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Cor 12 v9)

« Aime ton prochain comme toi-même » (Matt 9 v19)

Découverte de Dieu

Oui ! le monde va mal et nous ne vivons pas la meilleure période de notre ère ; mais ne baissons pas les bras. Prenons courage ! Vivons quelque chose avec Dieu. Voici ma première petite expérience :

Tout a commencé par une excroissance faisant saillie au niveau d’un sein chez ma mère. Premier sursaut : un cancer !…puis la maladie, la mort.- Elle rechignait à consulter, restant dans le déni. A l’époque cette pathologie ne se soignait que par une amputation, le plus rapidement possible, qui freinait mais n’arrêtait pas l’évolution irréversible de la maladie. – J’étais jeune, à peine 20 ans, pour moi tout s’écroulait. A la veille de sa visite chez le médecin, la nuit, inondée de sueur et en proie à une angoisse incontrôlable, j’ai demandé à ce Dieu auquel je ne croyais pas encore, si  ma mère était vraiment malade ; J’ai voulu la réponse de Dieu, tout de suite, sur le champ, je n’en pouvais plus. Assise dans mon lit, les yeux écarquillés, le cœur battant d’angoisse : allais-je avoir une vision, entendre une voix ?

 - Réponse : Silence et .…Bien être. Au bout d’un court moment une Paix incroyable descendit sur moi et une pensée intérieure : « ta mère n’est pas malade ». - La nuit était toujours la nuit, l’incertitude toujours présente ; mais c’était comme si une lumière m’enveloppait et une joie apaisait mon cœur. J’avais « essayé » Dieu ; et en toute sincérité et respect envers ce Dieu que je ne connaissais pas encore. Le lendemain nous apprîmes par le chirurgien qu’il ne s’agissait que d’un muscle saillant produit par un trop gros effort physique.

« Demandez et vous recevrez ; cherchez et vous trouverez ; toquez et l’on vous ouvrira la porte…Dieu le Père donne de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. » (Lisez ce texte Matth.7 v7 à 11)

Oui ! essayez Dieu, lisez la Bible, priez (même sans croire), secouez les portes, cherchez dans tous les recoins de Sa Parole. Et en dépit des échecs, car « parfois nous demandons mal » (Jacq. 4 v3), et Notre Père ne nous accordera aucune mauvaise chose. -Mais renouvelez l’expérience avec conviction jusqu’à ce que les portes fermées se brisent et jusqu’à ce que vous découvriez « le Trésor caché que Dieu veut vous faire découvrir » (Matth 13 v44)

« Ne te fie pas à ta propre intelligence, mais place toute ta confiance dans le Seigneur. Appuie-toi sur Lui dans tout ce que tu entreprends, et IL guidera tes pas. » (Proverbes 3 v5-6)                                                        (à suivre)

Dieu déversera son Esprit sur tout être humain (Joël 3,1)

L’avenir immédiat nous réserve encore des merveilles de Dieu , même au milieu des épreuves les plus difficiles que nous avons ou aurons à traverser.  Car sa Parole reste vraie et actuelle du début à la fin. Elle est vivante. Jésus déclare nombre de siècles après Joël : Voici je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et sur toute la puissance de l’ennemi et rien ne pourra vous nuire (Luc 10 v18) En même temps il nous prévient des difficultés que nous aurons à surmonter : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair » (Luc 10 v18) et « le Dragon jeté sur la terre » (Apoc 12 v12-13)

 Le prophète  « Joël » nous prévient également des évènements que nous vivons aujourd’hui, tout en nous annonçant une seconde Pentecôte à la fin des temps : le Saint Esprit en abondance pour tous ceux qui le demandent.

« Ne mourons donc pas de frayeur… »  (Luc 21 v26)

En constatant le nombre de personnes, particulièrement les jeunes, qui commettent des gestes fatals, souvent irréversibles, tels que de se prendre la vie ou de s’abîmer et connaître le drame d’un avenir gâché ; j’en suis pétrifiée !

 Je comprends très bien ces gestes de désespoir car moi-même j’ai été traversée, étant jeune fille, par une dépression profonde sur laquelle aucun médicament n’a pu avoir un résultat efficace. La vie ne nous épargne pas ces moments de « trous noirs » qui ne nous laissent entrevoir plus aucun rayon d’espérance. La lecture de la Parole de Dieu et la confiance en Jésus-Christ m’ont ramenées à la Vie et m’ont transformée.

 Dieu est là , même si nous ne le sentons pas, il veut être notre Père. Il a, pour nous qui croyons, des « projets, non de malheur, mais de Bonheur » (Jér 29 v11). Préférez ses projets à Lui aux vôtres qui n’aboutirons peut-être pas à la satisfaction que vous en attendez.

Sachez-le. Tous ceux qui ont remis leur avenir en toute confiance entre Ses mains seront « Marqués d’un sceau » ( 2Cor 1 v22) (Ephés 1 v13) (Apoc 7 v3) (Apoc 9 v4) - Lisez ces passages dans leur contexte pour mieux les comprendre.

Vous qui êtes fatigués et déçus de la vie, sachez que même ici-bas une vie nouvelle, une guérison, un avenir imprévu et heureux peuvent s’ouvrir devant vous. - Cultivez votre Foi et votre Confiance et Persévérez  en lisant Sa Parole. Et le Seigneur confirme encore une fois dans : Apocalypse 3 v10-11 :

 « Si tu gardes ma Parole, Moi aussi, je te garderai dans cette période d’épreuve qui va venir sur la terre entière.»

Solitude !

Il y a de multiples formes de solitude, mais le ressenti est toujours avec cette impression d’abandon, de rejet ou d’indifférence de la part des autres.

Seuls ! Nous nous sentons tous plus ou moins seuls d’une façon ou d’une autre. La période de Covid a participé à renforcer ce climat de torpeur dans notre société et les inquiétudes actuelles n’y ont rien ajouté de bon.

Et Dieu ? Il est si loin, si loin que nous ne pouvons l’atteindre.

Moi aussi, jeune fille, je me sentais donc seule avec tous mes problèmes. Je me tournais vers ce Dieu auquel je ne croyais pas encore vraiment ; je lisais les psaumes car j’y voyais que d’autres avant moi éprouvaient cette même solitude ; je priais aussi, me disant ... « on ne sait jamais » Et, à ma grande surprise, Dieu répondait à mes prières m’accordant certaines demandes (requêtes).

Bien que je lisais quelques bribes du Nouveau Testament, je ne croyais pas en la réalité de Jésus-Christ. – C’était pour moi une jolie légende, un conte de Noël inventé par les hommes.

Puis, un jour tout se bloqua. Ma communion avec Dieu semblait rompue ; plus d’exaucements non plus.

Pourquoi ? Je ne savais pas.

Je continuais quand même à lire ma Bible et un jour je tombais sur ce verset du N.T. « Je (Jésus) suis le chemin, la vérité et la Vie et nul ne vient au Père que par moi », 

(Jean 14 v6)   

-Et si c’était vrai ?   - Et pourquoi c’est vrai ?

Par la suite, je retrouvais ma communion avec Dieu et je priais Le Père au  nom de Jésus, car Jésus -Christ, Fils de Dieu, intercède pour nous et prie pour nous (Hébreux 7 v25). – « Jésus Fils de Dieu, seul médiateur entre Dieu et les hommes (1Tim 2 v5)                                                             Nous ne sommes donc pas seuls.

Dieu veut nous faire savoir qu’il comprend nos douleurs et ce que nous vivons, car il l’a vécu lui-même en son Fils Jésus-Christ. - En même temps, comme toute mauvaise action doit être punie ; il a fait donc retomber la punition de toutes nos fautes, volontaires ou involontaires, passées ou à venir, sur Jésus, son Fils. Pourquoi ? parce que Jésus-Christ, revêtu de la sainteté de Dieu lui-même, a seul pu porter le poids du Mal commis par toutes les générations des humains dans tous les âges et dans le monde entier. Il fallait que ce soit  le prix Fort !

Ainsi, en Jésus-Christ, Dieu s’est fait connaître par Sa Parole d’Amour et de Sagesse divines , pour tous les hommes, complétant ainsi l’Ancien Testament.

Nous ne sommes pas seuls !

« Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde »(Matt 28 v20)

Le Choix de la Foi

Soit, vous vivez votre propre vie avec l’idée que vous vous faites de ce qui est bien ou pas bien, juste ou pas juste. Soit, vous remettez ce soin à Dieu et lui demandez de collaborer avec lui pour le « Bien ». On peut avoir son Dimanche dominical, sa prière soir et matin, et pour le reste du temps se débattre seul ou s’acharner frénétiquement sur ses tâches journalières en faisant …du mieux possible. – Cela s’appelle le « stress ».

Dans une revue scientifique très sérieuse, j’ai lu que « le stress psychique entraînerait le stress biologique » qui pourrait provoquer des déséquilibres plus ou moins graves de notre état de santé, voire de sérieuses maladies ».

Petit exemple : « j’ai eu à une certaine période un gros souci, qui me creusa lentement mais sûrement, une gastrite (un début d’ulcère d’estomac). A mon souci se trouva une parfaite solution. Mais ma gastrite, je l’ai gardée pratiquement 30 ans. – Si j’avais fait le choix de la foi en Dieu, que je m’étais confiée en Jésus-Christ qui est le don suprême de l’Amour de Dieu, si j’avais fait une « lâchée prise vraie » dans la main de Celui qui fait que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rom 8 v28), je me serais évité bien des souffrances inutiles. -Combien de multiples exemples semblables ne pourrait-t-on pas citer ?

« J’ai déchargé son épaule du fardeau, et ses mains ont lâché la corbeille. Tu as crié dans la détresse et je t’ai délivré. » (Ps 81 v7-8) D’avance, Dieu nous a déchargé du fardeau : son fils nommé Jésus, le Christ, est né, nous a apporté la Parole, a souffert et est mort pour nous, pour nous   décharger de nos fautes, chagrins, et de tous nos poids ; même des personnes pour lesquelles nous prions : le Seigneur s’en occupe, il les aime encore plus fort que vous.

Il en est de même pour tous les problèmes que nous croyons devoir résoudre nous-mêmes. Ne pas confondre avec l’insouciance, l’indifférence, le fatalisme ou le « on ne peut quand même rien y faire ». Confiez vos préoccupations au Seigneur Tout-Puissant tout en lui demandant de vous inspirer pour être un instrument utile entre ses mains. Dites-lui vos « Que dois-je faire ? » ou « Que dis-tu dans cette affaire. » Et même si c’est le silence qui vous répond, faites-Lui confiance et « lâchez la corbeille » ; lâchez votre stress, relâchez vos muscles tendus, détendez votre visage, reposez-vous sur Lui et avancez dans la confiance.

« Soyez toujours joyeux ; Priez sans cesse. Remerciez Dieu en toutes circonstances. » (Thessaloniciens 5 v16-17). Voici une invitation, non pas à une vie monastique, mais à s’adresser au Seigneur comme à un ami toujours présent qui peut vous conseiller, vous rassurer, vous réjouir aussi dans tous les moments de votre vie.   

Dieu veut que vous soyez en Paix (v23) et serein dans l’adversité comme dans les beaux jours ; votre bonne santé physique et psychique ne pourra qu’y gagner. Abandonnez-vous totalement à  Dieu !

« Ceux qui comptent sur le Seigneur reçoivent des forces nouvelles ; comme des aigles ils s’élancent. Ils courent, mais sans se lasser, ils avancent mais sans faiblir. » (Es 40 v31)

Petite histoire de “Pommes”

C’était l’Automne ! mon mari et moi-même, nous avions cueillis les pommes de notre jardin et soigneusement stockées pour l’hiver dans un petit chalet en bois : c’était une récolte abondante !

Un jour, en les regardant avec fierté, je pensais soudain à deux vieilles demoiselles chrétiennes qui habitaient le village voisin. Elles vivaient pauvrement.

                        « Peut-être devrais-je leur en donner quelques-unes ? »

Puis je me ravisai : « Après tout, non ! J’en aurait besoin pour moi, ma famille, pour faire des compotes pour les enfants les soirs d’hiver, etc… »

Le temps passa, quand une soudaine grosse vague de froid arriva sur la région !

Mes pommes, que je pensais bien à l’abri dans le chalet de bois, étaient toutes gelées et donc impropres à la consommation. - Je pensais immédiatement aux deux demoiselles auxquelles j’en avais, dans le secret de mon cœur, refusé quelques unes.

Prise de remords je demandais pardon à Dieu, puis je suis allée chez ces demoiselles ; je leur avouais mon égoïsme et les priais d’accepter la somme d’argent que j’apportais pour compenser un peu devant Dieu et les humains, ma désobéissance à sa Parole. Surprise ! ! !

Elles m’ont reçue très affectueusement, de surcroît dans un débordement de joie, car la somme que je leur apportais correspondait exactement à un manque urgent du moment même.

Un miracle pour ces deux femmes et un enseignement pour moi. Gloire à Dieu !

Non, Dieu ne m’a pas punie, car j’avais d’autres fruits et largement de quoi manger, mais il m’a « enseigné » sa volonté d’amour et de partage :

« Ne refuse pas un bienfait à celui qui y a droit quand tu as le pouvoir de l’accorder » (Proverbe 3 v27)

 C’est pourquoi ne culpabilisez pas, on ne fait rien de bon en se culpabilisant, que se détruire nous-même. Nous commettons tous des fautes. Christ les a prises sur lui. Par contre repentez-vous et « avancez » en faisant autant que possible ce qui est bien aux yeux du Seigneur.